Serge
vivait en Bretagne, à Quimper. Il était originaire de cette région
qu'il avait quittée tout jeune. Il était venu sur le tard, renouer avec
ses racines. Il habitait un petit appartement dans le vieux centre.
C'était une ville charmante riche de son passé architectural. Au
contraire de beaucoup d'autres, elle avait été préservée des
destructions de la guerre. C'était l'été, et une fois encore il ne
partirait pas. Il prenait donc sa voiture et partait se balader sur la
côte. Il se garait et aller flâner sur le sentier des douaniers. Cette
après-midi là, en revenant de sa promenade, il remarqua un attroupement
sur le petit port du G...
Il y avait toute une petite foule agglutinée à l'arrière d'un camion,
massée sous un large parasol rectangulaire qui la protégeait du grain
bien dense qui s'était mis à dégringoler. C'était un été mitigé, comme
ça pouvait arriver dans le Finistère. Les gens avaient l'air de prendre
les choses avec philosophie, fatalisme ou habitude... Au pied de la
fourgonnette équipée d'une sorte d'étal très fonctionnel, constitué
d'une plaque de marbre posée sur une caisse renversée, œuvrait une bien
jolie poissonnière. A vue de nez, Serge lui aurait donné une trentaine
d'années. Avec sa chevelure de mèches blondes qu'elle avait rassemblée
sous une pince à cheveux, son petit nez retroussé tranchait avec son
visage lisse mais décidé et sa voix forte et assurée qui interpellait
la clientèle.
- Monsieur Le Gall, les pinces de crabes, c'est bien deux kilos ?
interrogeait-elle de son accent finistèrien bien marqué.
- Oui, c'est ça ma belle, lui confirmait un vieil habitué aux cheveux
blancs.
Elle se penchait alors pour piocher dans un large bac en plastique, les
pinces de crustacés, dégageant tout le bas de son dos d'où surgissaient
les deux lignes perpendiculaires de son string turquoise et au-dessus
le message « Witch ? », tatoué avec des lettres évoquant
des corps de femmes dessinés finement. Il avait jamais vu une
poissonnière comme ça. Il ne s'était d'ailleurs jamais imaginé une
poissonnière ainsi. Moulée dans un impeccable jean taille basse
immaculé, serrée dans un fin gilet crème à capuche et chaussée de chics
sandales à paillettes scintillantes, elle avait, alors qu'elle
découpait des poissons avec aisance et fermeté, plutôt l'allure de qui
s'apprête à entrer en boîte de nuit !
Cette fille était incroyable. Elle menait de main de maître, avec un
professionnalisme évident, le débit rapide et ordonné du contenu de son
camion, fruit de la récolte de son certainement pêcheur de mari. Non
seulement elle était jolie, mais on comprenait tout de suite qu'elle ne
voulait pas sacrifier son élégance vestimentaire sur l'hôtel de la
marée, rude, triviale, populeuse. La vie l'avait mise derrière son
étal, à éviscérer des ventres de daurades, à découper des cabillauds, à
trancher des têtes de maquereaux, à sectionner des pinces de crabes, à
fouiller dans des caisses de langoustines, de crevettes ou de homards
et elle avait décidé, elle, qu'elle ne laisserait pas sa féminité avec
les déchets, au fond des sacs de rebuts. Alors oui, elle parlait fort
pour qu'on l'entende malgré le vent qui soufflait sur le port. Elle se
faisait arroser plus souvent qu'à son tour par les grains marins et
elle pataugeait dans l'humidité qui suintait de ses caisses de fruits
de mer, mais elle avait décidé, puisqu'elle en avait les moyens,
d'effectuer sa tâche ingrate sans transiger sur son apparence.
- A vous Madame Salun !
- Un beau lieu s'il te plaît Gwenola.
- C'est comme si c'était fait ! lui assura la poissonnière en se
retournant vers l'intérieur du camion.
Elle extirpa d'une caisse rouge un poisson étincelant qu'elle posa sur
le marbre et, dressant au dessus de ses épaules, son couteau à découper
qui brillait autant que ses boucles d'oreilles argentées, elle
l'abattit à plusieurs reprises sur la pièce de poisson convoitée.
Secondée de deux jeunes filles en bottes beaucoup moins apprêtées
qu'elle, elle débitait inexorablement et à un rythme soutenu,
l'intégralité du produit de la pêche. La fille n'avait pas les deux
pieds dans le même sabot. Serge la regardait mener son affaire avec
habileté, captivé par ses prouesses de femme orchestre. Son tour finit
par arriver.
- Monsieur, vous désirez ? le questionna-t-elle en le fixant de
son regard bleu marine.
- Des coquilles Saint-Jacques, s'il vous plaît, quatre cents grammes.
- Oui, tout de suite.
Elle emplit un petit sac en plastique qu'elle noua puis le lui tendit
après l'avoir pesé.
- Cinq euros cinquante s'il vous plaît.
Il retira un billet de son porte-monnaie.
- Pour les cuisiner avec une persillade, vous me conseillez de m'y
prendre comment ?
- Un bon morceau de beurre ; vous les faites revenir deux trois
minutes puis vous rajoutez votre persillade ; une minute encore et
c'est près. Les laissez pas trop longtemps, sinon elles ne seront plus
aussi tendres... Et question tendresse, je m'y connais !...
- Merci. Au revoir...
- Au revoir. A vous Madame Mevel !
Il s'éloigna sur le port en direction du centre. A distance, il
remarqua que le petit groupe à l'arrière du camion, avait bien fondu.
La semaine suivante, en rentrant du cinéma dans la soirée, par les rues
désertes, après avoir baillé devant un film banal qu'il oublierait
vite, Serge remarqua deux zigotos qui le précédaient. Les gars venaient
d'une rue perpendiculaire et le gars de droite attira toute de suite
son attention. Il était petit, très mince, portait un jean noir serré,
des tennis noires et un très fin blouson noir à capuche fait d'une
matière brillante comme de la laque. Il marchait d'une drôle de façon,
un peu comme une fille qui serait montée sur ressorts. Il avait remonté
sa capuche et avait même pris soin d'en attacher les cordons, ce qui
aurait dû lui donner un air très con. Seulement, il avait plutôt l'air
flippant, et même très flippant. Il avait la tête parfaite du mec qu'on
prend dans les films pour jouer le rôle du cinglé complètement tordu.
Serge commençait à carrément palper dans l'air, le malaise qu'exhalait
le type. Son copain avait pas l'air d'avoir inventé la poudre... Il les
vit traverser la rue étroite, tourner à gauche, et quand il passa à la
hauteur de celle-ci, les deux types croisaient un groupe de jeunes
blacks qui remontaient. Le p'tit à capuche sauta brusquement sur ses
ressorts et balança une mandale au plus baraqué des noirs. Celui-ci se
pencha, sonné, et s'ensuivit très vite une rixe mêlant toute la troupe,
ainsi que le grand niais qui accompagnait le Zébulon.
Serge détestait la castagne et s'il pouvait l'éviter, il s'attardait
pas trop là où ça frittait. A deux trois enjambées de là, il gagna
l'angle de la prochaine rue à droite et au bout de vingt mètres poussa
la porte vitrée du pub « Le Travelling ». En entrant, la
clameur extérieure s'atténua. Là, tout était bien à sa place, calme,
serein. Fernand, derrière son comptoir, essuyait des verres avec la
délicatesse et la méticulosité d'un antiquaire. Il le regarda entrer
d'un rapide redressement de tête vers le haut, le reconnut, lui sourit
en signe de bienvenue et lui souhaita un bonsoir sobre et net de
politesse un peu compassée, avant de se replonger dans son essuyage de
verres. Serge avança et reconnut tout de suite celle qu'il appela
intérieurement « la poissonnière », perchée sur un tabouret
au bout du comptoir, en train de feuilleter un canard sûrement pour se
donner une contenance. Il ne l'avait jamais aperçue ici, mais il y
avait un moment qu'il n'était pas venu. Elle leva le nez et le reconnut
sûrement car elle lui fit un signe de tête. Il s'installa lui aussi au
comptoir, balaya la salle d'un regard circulaire pour voir s'il ne
connaissait pas quelqu'un et apprécier le nombre de personnes. Il n'y
avait pas grand monde ce soir. Il n'y avait de toute façon, jamais
énormément de monde dans ce pub. C'était une clientèle plutôt mûre
faite de petites tablées calmes en général, communiquant une ambiance
un peu feutrée de gens bien élevés. Il grimpa sur le tabouret,
s'accouda, et Fernand vint presque aussitôt prendre sa commande, petit
carnet et crayon en main. Au moment de passer à la caisse, plus tard,
sous sa lampe dorée de bureau à abat-jour vert en opaline, il bifferait
soigneusement ses consommations. Serge prit un « Galion »
comme d'habitude, rhum arrangé à base de vanille qu'il appréciait
particulièrement et qu'une antillaise venait régulièrement préparer
dans des bocaux de verre ventrus, alignés sur les éléments accolés au
mur, derrière le comptoir. Le lieu était à l'image du patron, propre,
élégant avec simplicité, intime. La salle était découpée en petits
espaces ouverts délimités par des balustrades basses en bois et des
poteaux de bois massif. Les tables rectangulaires ou les guéridons, les
chaises, le comptoir étaient en acajou. Les tentures aux fenêtres
rappelaient la couleur du bois. Les murs ainsi que le plafond étaient
recouverts d'objets publicitaires dédiés aux marques de bières ou
d'alcools. Celles-ci rivalisaient de techniques picturales et de
supports variés pour s'exposer sous toutes leurs formes : immenses
bannières publicitaires fixées au plafond, affiches sur papier glacé,
panneau entier constitué d'une multitude de dessous de verre aux motifs
des différentes marques, miroirs décorés, jusqu'à des écussons en bois
sculptés, peints, de la taille de tableaux ! Sur un pan de mur,
s'alignaient sur deux rangs d'étagères, des bouteilles de bière de
tailles et de marques variées. A intervalles réguliers, des appliques
dorées à abat-jour carmin distillaient une lumière douce et chaude.
Ici, le temps se rétractait. Les larges ventilateurs dorés de plafond
brassaient l'air mollement : ce soir il faisait chaud. Fernand
trottina à petits pas, plateau à bout de bras, serrés contre les côtes,
pour aller servir quatre amis. Dans son pantalon de Tergal gris, sa
silhouette replète vêtue d'un polo de coton rayé, il avait l'allure et
le pas d'un honnête retraité de province, propriétaire de sa jolie
maison de ville, avec jardin calme arboré. Sa tenue vestimentaire,
simple et banale, sa personnalité placide faisaient de lui un
personnage atypique dans un pub, lieu de la nuit où se côtoient un
monde pas très conventionnel. La figure lunaire, le crâne rasé et
lisse, portant lunettes à montures rectangulaires à la mode, il avait
l'air gentil, discret et inspirait le respect.
Serge avisa l'ardoise près du comptoir avec la suggestion du
jour : « Liefmans framboise ». Il saisit son verre et
s'approcha de la noctambule solitaire.
- Je ne vous dérange pas ?
- Non, lui répondit-elle en le détaillant.
En désignant l'ardoise, il demanda :
- Vous avez suivi le conseil ?
- Non, j'aime pas trop les bières fruitées.
- Vous ne venez pas souvent ici, je ne vous ai jamais vue.
- Pas très souvent, non.
- Moi, j'ai suivi vos conseils et c'était très réussi les coquilles
Saint-Jacques, vous vous souvenez ?
- Oui... C'était pas très difficile... s'amusa-t-elle.
- Non, c'est vrai, mais sans les conseils de cuisson, j'aurais pu
manger de la semelle...
- C'est sûr !
- J'ai entendu la dernière fois que vous vous appeliez Gwenola, moi
c'est Serge.
- Alors bonjour Serge, ou plutôt bonsoir.
Fernand se faufila derrière le comptoir, attrapa un verre suspendu à
l'envers à un rail et se retourna pour préparer avec soin, un cocktail
de sa composition. Un fond sonore de musique folk américaine emplissait
le bar et brouillait les conversations des buveurs.
- Alors ? Vous avez choisi quoi ? fit Serge, en désignant son
verre.
- Une bière toute simple, mais aux nuances comme d'orgeat et de miel,
une Val-Dieu.
- Oui, c'est très bon ; je connais et apprécie aussi... Vous
lisiez quand je suis entré. Le monde va-t-il toujours aussi mal ?
- Ouais, acquiesça-t-elle de la tête. Toujours aussi mal. Et ça ne
devrait pas s'arranger...
- Vous êtes optimiste vous !...
- Lucide.
Il avait déjà bu les deux tiers de son verre et commençait à le sentir.
Le temps se déroulait plus souplement. Mais il en resterait à un seul
verre. Il avait déjà fait des essais et un rhum s'avérait parfait. Rien
de plus, sinon, une dose supplémentaire de quoi que ce soit pouvait
faire basculer les choses.
- Il y a longtemps que vous faites ce boulot ? Ce doit être
vraiment difficile.
- Oui, il y a pas mal de temps... C'est difficile mais je gagne bien.
C'est le prix de l'indépendance.
Serge lui raconta son métier de comptable un peu fastidieux, son
indépendance professionnelle, la solitude liée forcément à cette
activité, et son confort face aux intempéries, à l'inverse d'elle. Ils
se rapprochèrent naturellement, son bras frôla le sien et quand il
devait lui chuchoter quelque chose dans le creux de l'oreille, à cause
de la musique qu'on avait montée, il respirait entièrement son parfum
et se faisait chatouiller le visage par les pointes de ses cheveux.
Ensuite, elle lui faisait face, le regardait en riant et venait à son
tour lui murmurer quelque chose dans la nuque. A un moment, après avoir
respiré ses cheveux et frôlé sa peau du bout de son nez, il lui confia
tout près :
- J'ai envie de t'embrasser.
Il laissa passer deux ou trois secondes, le temps qu'il ait la
certitude qu'elle avait bien intégré ce qu'il venait de lui déclarer,
la bouche à quelques centimètres de son cou, puis il vint poser deux
baisers légers et aériens contre sa peau. Elle le regarda encore dans
les yeux, en lui souriant toujours.
En sortant peu après tous les deux, dans la paisible nuit estivale, à
quelques pas de là, Serge avisa, perché dans un arbre, le blouson satin
du Zébulon des ténèbres. C'était mauvais signe pour lui pensa-t-il...
Ils entrèrent chez elle, dans un appartement de ville ancien, situé non
loin de chez Serge. Elle l'emmena directement vers la chambre en le
tirant par la main. De traces de mari, il n'y en avait point...
- Je ne te fais pas tout visiter... dit-elle.
Serge l'embrassa et l'assit sur le bord du lit.
Il s'avança vers elle et descendit sa braguette à hauteur de son
visage. Concentrée sur ce qu'elle faisait, Gwenola dégagea la ceinture
des passants, défie la boucle, dégrafa le bouton et ouvrit le jean qui
lui faisait face. Sous la toile, rangée dans son caleçon, attendait une
queue cylindrique qui vibrait comme un V2 tiède, prêt au décollage.
Gwenola tira sur le caleçon, saisit la bite qui s'en échappa, la mit
dans sa bouche et commença à la sucer avec l'ampleur lente de qui veut
s'imprégner entièrement de ce qu'il fait. Après un moment appliquée à
cette tâche, elle lui dit, suspendant son tétage :
- Hum, j'aime tellement avoir une bite dans la bouche. Ça me fait
tellement de bien ; comme une plante oubliée qu'on arroserait...
Elle la refourra dans sa bouche et continua de l'aspirer avec une lente
délectation. Tout en le suçant, elle dégrafait son jean et se le
descendit aux chevilles avant d'écarter les cuisses. Elle portait une
culotte rose en nylon transparent garnie de dentelle blanche qui
épousait toute sa chatte en la moulant jusque dans les moindres
détails. Sa position assise lui comprimait sa culotte sur la vulve en
soulignant ses petites lèvres noyées dans ses poils d'une façon
indécente.
- Comme ça, tu peux profiter du spectacle ! affirma-t-elle.
Elle reprenait sa respiration régulièrement, en lui lâchant une phrase
ou deux, puis elle retournait à son polissage expert. Elle se fourra
deux doigts dans la chatte, sous sa culotte, se les passa sous le nez,
puis, délaissant sa bite, elle les suça comme lorsqu'on goûte un plat
dont on veut se rendre compte de la saveur.
- Hum, du jus de chatte... Je suis sûre que tu adores...
Elle replongea ses doigts dans son entrecuisses et lui dit, tout en les
portant à ses lèvres :
- Tiens, pour te mettre en appétit, goûte comme c'est bon.
Il lécha ses doigts, les aspira comme un esquimau.
- Hum, elle doit être délicieuse à cajoler. Je suis impatient de m'y
mettre.
Serge retira entièrement son jean et s'allongea sur le lit tandis que
Gwenola se renversa, comme s'asseyant à califourchon sur son visage en
lui présentant son joli cul.
- Tiens, voilà une jolie chatte de salope ! Tu aimes ça hein,
lécher de la chatte de salope ? lui dit-elle en appliquant contre
ses lèvres sa fente mouillée qui vint s'ouvrir en un soyeux bâillement.
- Oui, répondit-il entre deux lapements, j'adore ça.
Ses petites lèvres, assez longues, ourlaient sa chatte en un fin galon
de chair délicatement plissé. Il pinça délicatement l'une d'elle entre
ses lèvres et la suça avec délice, flattant de temps en temps son
extrémité de coups de langue rapides. Il prodigua ensuite les mêmes
soins attentifs à sa jumelle. Au-dessus de lui, Gwenola électrisait
l'air de ténues plaintes aiguës.
En se balançant d'avant en arrière, elle frotta ensuite sa chatte
béante qui venait inonder tour à tour son nez, sa bouche, son menton.
Au passage de celle-ci sur ses lèvres, il tirait la langue qui
tapissait largement l'intérieur de sa chatte avant de s'enfoncer bien
au fond de son vagin pour une petite pause d'une caresse circulaire.
Alors, elle continuait sa progression jusqu'à son nez qui venait
s'enfoncer en elle, utilisé lui aussi comme instrument au service de
son plaisir, puis elle effectuait le chemin inverse d'un seul trait
avant de recommencer. Elle aimait chevaucher les mecs qui lui
astiquaient la fente de leur langue agile. Elle pouvait choisir le
rythme à imprimer, les parties sur lesquelles s'arrêter davantage et
surtout, elle aimait dominer un moment ces corps d'homme à sa merci,
tout entier au service de son plaisir, dressée, conquérante et active.
- Alors, je vois que tu adores ça bouffer de la chatte de salope
hein ? Tu as bien reconnu à sa façon de s'ouvrir largement que
c'était une chatte qui aimait ça se faire bourrer ? Tu l'as deviné
tout de suite hein ? Dès qu'tu m'as vu ? Comment tu l'as su,
dis ?
- A ton string, à ton tatouage en bas des reins quand tu t'es baissée.
Je m'suis douté que tu aimais ça.
- Tu peux goûter celui-là aussi, lui assura-t-elle, en basculant
entièrement son cul vers sa bouche tout en s'écartant les fesses des
deux mains.
Il s'exécuta tout de suite et il put enfourner très facilement une
grande partie de sa langue à l'intérieur.
- Tu as remarqué, j'ai aussi un cul bien souple de petite pute. C'est à
force de me faire un peu trop enfiler des bites à l'intérieur. Je peux
pas résister. Si on se présente devant, il s'ouvre tout seul ! Tu
aimes toi aussi ?
- Hin...
- Bien sûr, tu n'es pas le seul à entrer ici. Tu sais... il en est
venu... Pas plus tard qu'avant-hier, je me suis faite tringler par deux
types. Je sais que ça n'est pas très convenable, mais c'est tellement
bon... Ça ne te dérange pas hein ?
- Non, c'est rien, répondit-il, en s'interrogeant quand même pour
savoir si les deux types étaient en même temps ou non.
- J'me demande pourquoi les mecs finissent presque toujours tous très
vite par vouloir m'enculer. Tu peux m'le dire ? Je suis sûre que
toi aussi, tu finiras par te présenter là !
- Sûrement parce qu'on sait que tu percevras parfaitement la pression
qu'on exerce en toi, sur toutes nos surfaces en contact. Et donc, qu'on
te possède entièrement...
Elle descendit de son assise et se retourna sur le dos, jambes
écartées. Elle se passa une main frétillante entre les cuisses et, en
les pinçant chacune doucement entre deux doigts, elle tira sur ses
petites lèvres, ce qui mettait parfaitement à jour son intimité en
découvrant entièrement sa chatte. En maintenant son sexe bien dégagé,
elle l'invita :
- Viens bourrer là, maintenant que tu l'as goûtée ! Elle attend
qu'ça, c'est de la vraie chatte de pute... qui en redemande...
murmura-t-elle. Une chatte qui a faim de se faire baiser... Oh oui,
j'adore me faire baiser... de tous les côtés.
Il enfonça sa queue bien droit dans son vagin.
- Oh oui, je suis tellement heureuse de m'faire mettre... C'est
tellement bon. C'est pour ça que j'ne peux pas m'empêcher d'écarter les
cuisses si un type se fait un peu pressant... C'est pour ça qu'il en
vient tant... parce que je ne suis jamais rassasiée. Oh viens !
Empale-moi !
Elle sentait entre ses jambes, son bas-ventre pulser au rythme
vertigineux de cette queue qui la traversait, qui la transperçait. Elle
sentait la jouissance monter sous les coups de boutoir de cette queue
inconnue et exigeante qui la fendait.
Serge la retourna ensuite à genoux sur le lit et commença par lui
pétrir la croupe. Ensuite, il sépara ses fesses de ses deux mains pour
bien dégager ses deux orifices. Il caressa ses seins par en dessous,
son ventre plat et vint lui glisser alternativement la pointe de sa
langue dans ses deux trous. Il prit un peu de recul pour admirer son
postérieur et, tout en effleurant de ses doigts la question tatouée, il
s'interrogea :
- J'me demande LEQUEL choisir pour jouir...
Elle se trémoussait ostensiblement, les fesses présentées en l'air, les
jambes légèrement écartées. Il marqua une pause avant de continuer en
scrutant ses deux puits de paradis :
- Mais en fin de compte, LEQUEL en a le plus envie...?
A ces mots, il observa ses fesses s'écarter doucement et la rondelle de
son petit cul frémir et se soulever avant de se rétracter comme un
appel silencieux, comme la moue d'invitation au client potentiel que
font les prostituées du bout des lèvres.
- J'crois que j'ai deviné lequel a le plus faim... déclara-t-il.
Il
se présenta à l'entrée de son petit cul qui, c'est vrai, s'ouvrit avec
une grande souplesse comme pour mieux l'aspirer, puis il commença à
s'enfoncer sans difficulté dans ce long conduit caoutchouteux et lisse
qu'il avait préalablement humidifié de sa propre salive et de ses
sécrétions vaginales. Il progressa dans ce doux rectum qui le moulait
parfaitement, de l'extrémité de son sexe jusqu'à sa base. Là, il était
enserré au plus près, et chaque millimètre carré de sa peau lui
transmettait des sensations voluptueuses, la pression qui s'exerçait
sur sa queue la durcissant encore davantage en réaction. Dans cet
endroit, il existait vraiment entièrement. Elle renversa sa tête en
arrière pour l'apercevoir au-dessus d'elle :
- Continue, remplis-moi bien, je suis tellement vide... murmura-t-elle.
Au début, elle était toujours un peu surprise par les sensations
confuses mêlant désir et contraction qui s'emparaient de son fondement,
mais très vite, le bonheur de se sentir emplie la submergeait et ce qui
était au début une douleur sourde se renversait progressivement jusqu'à
un plaisir intense et doux lorsqu'on avait vaincu les tensions.
- Oui, laisse-toi aller, prends bien possession de mon petit cul de
pute.
Il allait et venait dans son intérieur, faisant coulisser sa bite dans
le fourreau qu'était son prépuce.
Son excitation à elle décuplait de sentir une bite s'emballer puis
s'affoler dans son tréfonds.
- Tu me ranimes à la vie. J'ai tellement besoin d'être aimée, lui
confia-t-elle. Bourre-moi le plus loin possible que j'te sente au fin
fond prendre entièrement possession de mon corps. Oui, c'est ça, tu es
bien accueilli hein ? J'ai déroulé le tapis rouge. Tu vois comme
j'aime ça...
Il eut la conviction qu'il jouait comme un virtuose de ce petit cul
élastique, qu'il parcourait cette femme jusqu'à la moindre extrémité de
ses terminaisons nerveuses.
Alors, il balança une éjaculation de très forte pression au fin fond de
la fille et se retrouva en quelques instants les couilles totalement à
sec, vidées jusqu'à la dernière goutte, essorées, pressées comme des
citrons. Les couilles encore chaudes comme le capot d'un moteur qu'on
vient de couper, c'était tellement bon que ç'en était presque
douloureux. Son éjaculation de jaser irradiait encore dans son sexe
sous la forme d'un échauffement qui se prolongeait, une tension
résiduelle enrobant ses couilles saisies, ne laissant résonner en
boucle dans son cerveau, que cette constatation : « Oh la
salope ! Oh quelle bonne salope ! »
Ils s'écroulèrent sur le lit comme jetés sur la plage par un rouleau.
Ils remontèrent la couette, elle éteignit la lumière et s'endormirent
tout de suite, enlacés l'un derrière l'autre.
Serge s'éveilla avant elle, les idées bien claires ; il se
félicita de ne pas avoir abusé du rhum, la veille... Son appartement
était sympathique, meublé avec goût. Le soleil, qui s’immisçait sous
les rideaux, promettait une journée placée sous de bons auspices. Cette
fille était peu banale... Elle semblait constituée de deux
personnalités, de deux êtres qui se côtoyaient et se partageaient le
même corps. Il y avait cette femme un peu rude, affirmée, les joues
sculptées, les sourcils effilés, la mâchoire bien dessinée, qui vous
faisait face avec détermination et aplomb, faisait l'amour avec
initiative et ardeur, la même que celle qui menait son activité
commerçante avec efficacité. Puis, on sentait affleurer sous cette
enveloppe, une fille pas mal paumée, avide de réassurance, de
certitudes, de confiance en soi, d'amour. Celle-ci semblait très
fragile, et le touchait profondément. Là, il avait l'impression
d'approcher vraiment celle qu'elle était au fond, celle qui le
désarmait tout à fait.
Il avait toujours été attiré par les filles un peu vulgaires, alors
qu'il ne l'était pas lui-même et que la vulgarité le choquait souvent
lorsqu'il y était confronté. Il était animé de sentiments ambivalents
et ne parvenait pas à déterminer ce qui, en fin de compte, l'attirait
dans celle-ci. Ce pouvait être une certaine vulgarité vestimentaire,
mais aussi, dans l'allure, dans une gestuelle, dans une intonation,
peut-être même, dans le vocabulaire. Ce qui fait qu'il pouvait
littéralement tomber en extase devant une petite brunette piquante sans
autre qualité que sa vulgarité. La vulgarité, comme signe
d'appartenance à un milieu, comme caractéristique sociale, comme une
preuve de spontanéité, le charmait d'une façon qui l'étonnait, mais
jamais lorsque celle-ci s'associait à la bêtise ou à la bassesse. Il
était sensible à la vulgarité, jamais au mauvais goût ni à la
grossièreté. A son regret, son image de la femme idéale se superposait
exactement au modèle de la star du porno bien franche. C'était pas
compliqué, ce genre de fille le faisait bander à mort instantanément.
Et à son grand désespoir, il n'était pas un cas original... Sûrement
avait-il, au fond de lui, comme l'espoir secret de pouvoir, si
l'occasion lui en avait été donnée, dégrossir ces filles modelées d'une
façon un peu brutale par les circonstances de la vie. Ainsi, alors
qu'il n'en avait jamais fréquenté, il éprouvait, à l'égard des
prostituées qu'il pouvait croiser par hasard, des sentiments de
complaisance, de sympathie emprunte d'indulgence, et même
d'attendrissement, très probablement, il en avait conscience, déçus
s'il les avait réellement approchées. Mais il était porté, à priori, à
les respecter, et cela même, davantage que n'importe quelle autre.
Peut-être était-il tout simplement affecté d'une espèce de syndrome du
sauveur. Toujours est-il qu'une fille affligée, même seulement d'un
zeste de vulgarité, le touchait instantanément. Il pensa qu'il y avait
sûrement un tant soi peu de sexe là-dessous...
Dans le même temps, il appréciait aussi beaucoup l'élégance, la
distinction, le raffinement chez une femme. Il y était très sensible et
en connaissait la valeur de par leur rareté. Ces deux attirances
antinomiques le surprenaient lui-même en l'écartelant entre deux pôles
féminins placés aux extrêmes. S'il avait fallu choisir entre entre un
genre ou un autre, il n'aurait pas su, il n'aurait pas pu.
Elle
finit par s'éveiller, souriante dans le matin ensoleillé. Ils
déjeunèrent ensemble et il la quitta en convenant qu'ils se reverraient.
Lorsqu'il revint chez elle comme convenu, deux soirs plus tard, il
croisa, qui sortait juste de chez elle, un type d'un genre qui lui
déplaisait. Le genre baroudeur des lits qui accumule les conquêtes et
se frotte à tous les épidermes. Il monta, en proie à un mauvais
pressentiment. Gwenola lui ouvrit, la mine un peu défaite, le souffle
court comme sous une émotion difficile à contenir. Il entra. Elle
l'attendait mais il devina qu'il s'en était fallu de peu. Ouais, le
gars venait presque sûrement de sortir d'ici. Il était pas étonné car
elle l'avait prévenu, mais ça le gênait quand même. Il pensa qu'elle
aurait peut-être pu le caser ailleurs, ce mec là, à un moment nettement
plus éloigné de sa visite à lui. Il s'était sans doute imaginé qu'il
serait arrivé tout de suite à combler entièrement son manque sidéral,
qu'il lui aurait suffi. Mais manifestement non. Elle lui annonça :
- Tu me manquais déjà... Tu veux commencer par me baiser ?
Sans attendre sa réponse, elle grimpa sur la banquette du salon, posa
ses avant-bras sur les accoudoirs et releva sur ses reins, sa robe
bleue très courte. Serge se pointa derrière elle. Elle était très
mignonne, très mince, très fine. Sa culotte en satin bleu et dentelle,
lui rentrait dans la fente et ne parvenait vraiment pas à recouvrir et
cacher entièrement le plug qui était enfoncé dans son petit cul si
gracile. C'était le genre d'invitation qu'on ne déclinait pas quelles
que soient les circonstances. Il lui descendit sa culotte minuscule et
lui tritura la chatte. Il découvrit, sur le fauteuil en face, à moitié
planquée par un coussin, une autre culotte. Il imagina qu'elle venait
tout juste d'en changer avant son arrivée, sûrement pour dissimuler les
souillures du précédent visiteur.
- Viens, commanda-t-elle.
Difficile dans ces cas là, de tergiverser longtemps quels que soient
les cas de conscience. Sa jolie chatte épanouie l'invitait de toutes
ses courbes. Il l'enfila vite, aspiré par ses fluides. Là, il sentit
contre sa queue, la grosseur du plug déformant son anus et venant
forcer contre son vagin en le compressant. Serge délimitait au toucher,
contre sa queue, à travers la paroi de son vagin, les contours du plug.
Il était nettement évasé au début, sous la large base rectangulaire qui
empêchait qu'on le perde dans les profondeurs, puis on devinait qu'il
était constitué d'une succession de sphères qui rétrécissaient en
progressant vers l'extrémité. Serge sentait parfaitement les
décrochements entre chacune des sphères qui suivaient le conduit
parallèle au sien, communiquant l'impression de progresser dans un
vagin annelé. Il estima qu'il suivait son anus en parallèle sur toute
sa longueur, à deux millimètres de sa paroi au maximum.
- Tu sens bien mon plug ? lui demanda-t-elle.
- Oui, parfaitement.
- Je préfèrerais quand même deux belles bites... assura-t-elle. Ça me
ferait tellement de bien ! Tu préfèrerais quelle place ? Tu
aurais la priorité du choix, tu sais ! Là, je'm sentirais vraiment
aimée... Dis, tu veux bien ?
Puis, comme il tardait à répondre :
- J'connais quelqu'un qui prendrait bien la place qui reste...
- D'accord, finit-il par annoncer, mais après, j'aimerais que tu fasses
l'effort de me réserver l'exclusivité.
Il limait dans sa fente, venant s'écraser contre la base du plug et
donc, lui communiquant une petite pression d'enfoncement supplémentaire
à intervalles réguliers.
- Alors, lequel tu choisis ? insista-t-elle.
- Toujours le même, râla-t-il en se vidant au fond d'elle tandis
qu'elle couinait tout ce qu'elle savait.
En
fin de compte, Jeff, qui était effectivement le gars que Serge avait
croisé la fois précédente, était beaucoup plus sympathique qu'il n'y
paraissait au premier abord. Toujours souriant, pas compliqué, pas
exigeant pour deux sous. Après avoir partagé un petit repas fait de
crudités que Gwenola leur avait improvisé, ils se retrouvèrent tous les
deux, se préparant à coopérer en bonne entente pour lui faire la fête.
Jeff était pas du tout le genre à vouloir tirer toute la couverture à
lui. Il était d'une nature heureuse qui jouissait des bonnes choses de
la vie quand elles passaient à sa portée. Gwenola en était l'une d'elle
et n'étant pas bégueule, il en usait sans compter.
Ainsi,
après le café, quand, après s'être absentée quelques minutes, Gwenola
réapparut toute apprêtée d'un ensemble tout à fait sexy, Serge
l'entraîna aussitôt sur le canapé qui était plutôt un lieu d'ébats
qu'un endroit où s'avachir pour regarder la télé. Il commença à la
butiner tandis que Jeff, plus lent qu'eux deux, terminait
tranquillement son café. Jeff ne semblait pas pressé
d'intervenir ; il la connaissait déjà pas mal et elle ne
représentait certainement plus, pour lui, l'attrait de la nouveauté.
Gwenola avait revêtu, pour l'occasion, un ensemble constitué d'un
soutien-gorge noir, ouvert, agrémenté de cache-tétons à pompons
frangés. Pour le bas, elle était vêtue seulement d'un porte-jarretelles
noir, bordé d'un ruban fushia comme la couleur de ses bas, ainsi que
d'un string assorti. Serge décrocha un cache-téton et se mit tout de
suite à embrasser et suçoter les seins de Gwenola qui le regardait
faire d'un délicat sourire satisfait. Il lui enfila un doigt dans la
chatte histoire d'augmenter légèrement la pression. Évidemment, elle
était bien mouillée et il sentait qu'elle s'échauffait aussi vite que
lui. Les petits rubans, les fins lacets, les dentelles et le nylon la
faisaient scintiller de toutes parts. Serge descendit entre ses jambes
pour se rassasier de la sève qui suintait d'entre ses cuisses. Il
adorait lécher des chattes. On avait quand même rien inventé de mieux
depuis les roudoudous ! Parfois, Jeff leur jetait un œil, mais il
prenait son temps, les jambes étendues sous la table, attentif aux
bruits du dehors qui leur parvenaient par la fenêtre ouverte. Serge se
répétait qu'il adorait baiser cette femme et que vraiment, l'habit ne
fait pas le moine, ni la poissonnière... Il se releva, la bascula sur
le canapé et l'enfila un peu, pour jouer, comme on fait ses gammes. Ça,
elle savait y faire... Il n'y avait pourtant, pas grand chose à faire,
justement. Mais, écarter les cuisses avec brio était tout un art,
qu'elle maîtrisait à la perfection. C'était subtil : un mélange de
douceur, d'initiative, d'impatience, une féminité passive et juvénile
qui rayonnait et provoquait immanquablement le désir ; le désir
d'envelopper, de cajoler, de s'enfouir, de fendre, de pénétrer, pour
s'y mêler et s'y dissoudre. Il la ramona quelques minutes ainsi puis,
étant ressorti, il la contempla, étendue, heureuse de plaire et d'être
aimée, rutilante dans sa lingerie si provocante. Il releva ses cuisses
et admira son petit cul propre si tentant. Il s'y aventura, après
s'être bien enduit la queue de salive, connaissant maintenant,
parfaitement le chemin. Vraiment, il aimait bien ses deux orifices. Et
s'il avait fallu choisir lequel il préférait, il aurait été, là aussi,
bien embêté. Son vagin était soyeux et doux ; son cul était plus
nerveux, plus aigu, effilé dans les sensations, plus intense aussi, un
peu comme sur la lame du rasoir, juste à la limite, avant que le
plaisir ne bascule dans le désagréable. Il la pénétra tranquillement,
sans précipitation, et avec régularité. Ses râles qui avaient changé
d'intensité firent revenir à lui Jeff. Il regarda ce qui se passait et
quand il vit que les choses sérieuses avaient commencé, il se redressa
sur sa chaise, se releva et commença à se désaper. Gwenola, comprenant
que Jeff allait les rejoindre, calma de ses paumes, les mouvements de
va-et-vient qui animaient son intérieur et Serge se retira
complètement. Elle l'allongea alors, d'une pression sur le torse, avant
de l'enjamber. Elle se retourna et, lui tournant le dos, s'empala le
cul sur sa queue. Serge se retrouva donc, comme lui avait promis
Gwenola, l'exclusif et heureux utilisateur de celui-ci. Elle se mit en
équilibre sur ses avant-bras, presque comme assise au-dessus de Serge,
allongé sur le lit. Il l'enculait, de dos, la saisissant bien
franchement tandis qu'elle présentait à Jeff, de face, sa chatte
bâillante entre ses cuisses ouvertes au bord du lit. Jeff était pas du
style à rechigner à la tâche ; il se ramena vite fait quand il vit
qu'une ouverture était disponible. Serge sentit bientôt que Gwenola
commençait à se faire emplir par une grosse bite qui, tel le souvenir
qu'il avait du plug, lui déformait et lui comprimait le vagin. Elle
soufflait de plus en plus fort à mesure que Jeff avançait en elle.
Serge, de son côté, était toujours en parfaite possession de son petit
cul serré. Celui-ci d'ailleurs, l'enserrait davantage au passage de la
bite qui progressait au-dessus. Serge se contentait d'être dans la
place. Il était là, au milieu de son petit cul, raide comme une
matraque, et c'est la bite du dessus qui lui massait, maintenant, en
allant et venant, la surface de l'anus de Gwenola contre sa queue.
C'était délicieux, ce sentiment de doubler les moyens pour l'exciter.
Serge était comme saoul d'une sensation de puissance illimitée en
l'entendant piailler sous les assauts du plaisir. A eux d'eux, elle
allait être servie ; elle pourrait plus dire qu'elle ne se sentait
pas aimée ou pas assez... Jeff, d'ailleurs accélérait la cadence et
commençait à la bourriner sans nuances. A l'intensité sonore de ses
suffocations, on pouvait difficilement douter qu'elle fut satisfaite de
cette étreinte. Serge, même sans presque bouger, coulissait en elle
sous l'action conjuguée de son poids à elle et des coups de boutoir du
partenaire de l'étage supérieur. C'était de l'harmonie réelle, une
symbiose parfaite. Serge s'électrocuta le cerveau qui grésilla sous des
gerbes d'étincelles chimiques peu de temps avant que Jeff ne
s'immobilisa comme un paquebot ayant heurté un iceberg. Gwénola, elle,
se retrouva tétanisée, comme foudroyée par un éclair. Puis, le beau
trio s'écroula tel un château de sable rongé par les vagues.
Jeff
ne s'attarda pas ensuite. Très vite, après avoir refait surface, il
renfila ses fringues et salua la compagnie d'un signe de la main avant
de claquer la porte jusqu'à la prochaine invitation.
Serge restait songeur. Il lança :
- Et toi, tu préfères lequel ?
Gwenola le regarda, un peu surprise, cherchant à comprendre ce qu'il
voulait dire. Puis son visage s'illumina et elle dit :
- Mais les deux bien sûr. Et maintenant que j'ai essayé, il n'est plus
question que je me passe de l'un ou de l'autre !
Devant son air désappointé, elle poursuivit :
- Mais tu as vu, Jeff n'est pas envahissant... Il ne prend pas de
place, si ce n'est là où il faut... Et là, je peux t'assurer,
maintenant, je me sens vraiment aimée !
© Rouvière, 2012