Frédéric aimait les promenades en forêt, leur tranquille sérénité
respirant sous les souffles du feuillage, animée des chants variés
d'oiseaux ainsi que des stridulations des insectes. Il partait
régulièrement se détendre en marchant dans l'apaisante quiétude
forestière. Ce dimanche ensoleillé de juin, il partit en milieu
d'après-midi pour la forêt des trois pins, dans laquelle il n'était pas
allé depuis un moment. Il aimait les endroits sablonneux du sentier,
les fougères sur les talus, la lumière dorée en contre-jour qui faisait
contraster les troncs et les branchages tout proches.
Au détour d'un chemin, il entendit comme un couinement, une petite
plainte aiguë. Il crut à un animal tel un lapin ou autre. Il tomba
alors sur un monospace noir, garé un peu en retrait, à l'ombre des
fourrés. Les vitres étaient teintes en gris foncé ce qui fait qu'on ne
pouvait voir à l'intérieur. En avançant, Frédéric remarqua que la vitre
de la portière gauche étaient baissée. La plainte avait cessée. Il
avança encore et un homme grisonnant rabattit la portière arrière pour
l'ouvrir avant d'en sortir en le dévisageant. Il trifouillait son
pantalon et tandis qu'il se dirigeait vers lui, Frédéric put apercevoir
une jeune femme aux cheveux bruns vautrée sur la banquette. Sa jupe
relevée sur le ventre laissait apparaître une culotte noire de lingerie
fine. Elle aussi le dévisagea, sans avoir l'air gêné qu'il l'ait
surprise dans cette position. Elle ne fit d'ailleurs pas un geste pour
se cacher ou dissimuler son attitude. Elle le regardait tranquillement,
sans ciller.
- Monsieur, l'arrêta l'homme, excusez-moi mais... Peut-être avez-vous
cinq minutes...
L'homme, d'une petite cinquantaine avantageuse, vêtu convenablement,
venait à sa rencontre.
- Ma femme est insatiable et... nous sommes un couple unis. Je tiens à
ce que ma femme soit heureuse et... si vous voulez en profiter, elle
est à votre disposition.
L'homme enchaînait les phrases les unes derrière les autres, presque
sans pauses, sans lui laisser la possibilité d'en placer une.
- Bien sûr, j'ai des préservatifs et... je ne m'éloignerai pas très
loin. Je ne vous connais pas et l'on est bien obligé d'être prudent...
Mais je ne vous regarderai pas, je ne m'occuperai pas de vous. J'ai un
netbook et pas mal de choses à faire...
La femme le regardait toujours comme si elle était pas vraiment
concernée, avec aux lèvres, une esquisse de sourire timide et un regard
soumis. Frédéric la détaillait. Sous son chemisier rouge grand ouvert,
elle arborait un soutif noir assorti à sa culotte. Ses yeux
s'arrêtèrent entre ses cuisses sans plus pouvoir s'en détacher.
Qui aurait poursuivi son chemin ? Qui aurait détourné les yeux et
continué ?
L'homme pour le décider, renchérit :
- Vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez, elle aime tout ;
à part les gifles et les coups. Je vais aller faire quelques pas par
là-bas pour ne pas vous déranger.
Frédéric était scié. Le fait est qu'il s'était arrêté, complètement
d'ailleurs. Il regardait alternativement l'homme et la femme. Celui-ci
fouilla dans sa poche et lui tendit trois préservatifs :
- Tenez, ne vous gênez pas.
La fille ne changeait pas d'attitude ni de position ; elle avait
l'air ok. Il prit les préservatifs et regarda l'homme s'éloigner dans
les environs. Alors il s'approcha de la banquette arrière et plongea
ses yeux dans ceux de la fille. Elle ne détourna pas le regard et
dirigea juste sa main entre ses cuisses pour ouvrir plus nettement sa
chatte avec ses doigts, après avoir soulevé l'élastique de sa culotte.
Sa peau matte mettait en lumière l'intérieur rose satin de sa chatte
qu'elle découvrait. Il vint s'appuyer contre ses jambes, dégrafa son
jean, le descendit aux genoux et déchira l'emballage d'un premier
préservatif. Sa queue dépassait maintenant nettement de son caleçon. Il
le descendit aussi et s'enfila le préservatif. La femme le regardait
faire avec la mine tranquille d'une fillette à qui on va offrir un
bonbon mérité. Depuis le début, elle n'avait pas dit un mot. Il la
rapprocha du bord de la banquette en tirant sur ses mollets. La
situation était tellement peu banale qu'il ne s'attarda pas en
préliminaires et après qu'elle eut bien dégagé sa fente, il entra
directement en elle. Quand il vint butter contre son périnée, elle émit
une petite plainte aiguë et douce : « Hiinn ». Et à
chaque fois qu'il finissait sa course, « Hiinn », très doux,
velouté, un peu mièvre. Il entendit soudain les feuilles craquer dans
son dos. Il tourna la tête et vit arriver des promeneurs, un homme et
une femme d'une quarantaine d'années. La femme qu'il limait sur la
banquette les vit aussi, et devant son imperceptible hésitation, elle
le pria en lui adressant la parole pour la première fois :
- Continue, t'arrête pas... surtout pas...
Tandis qu'il la ramonait, elle se pencha sur le côté pour dévisager le
couple. Avec la portière grande ouverte, on pouvait parfaitement voir
le genre d'occupation à laquelle ils s'adonnaient. Pendant ce temps,
elle continuait ses « Hiinn... » évanescents, leur imprimant
même, pour colorer, quelques variations de hauteur et de timbre. Il vit
le couple s'éloigner, faisant comme s'ils n'avaient rien vu.
- C'est bon de faire ce qu'on a envie sans se soucier des autres
hein ? lui murmura-t-elle.
- …
- Hiinn... hiinn... hiinn...
Elle était bien ouverte, pas rasée, à l'ancienne... On se sentait bien
pris en elle, une chatte étroite, qui avait de la tenue, souple et
parfaitement lubrifiée. C'était incroyable ce coup de pot. On pouvait
dire qu'il avait été bien inspiré de venir se balader dans ce sentier
forestier, ce jour là.
- Mon mari m'aime beaucoup... Hiinn... Il est très compréhensif...
Hiinn... Il faudra penser à le remercier... Hiinn...
- Oh ouiiiiiiiii...
Frédéric s'arc-bouta à ses cuisses et vint s’aplatir contre sa culotte
simplement écartée sur le côté parce qu'il avait pas pris la peine de
la lui retirer, puis il s'immobilisa comme un grand cachalot échoué.
Elle lui caressait entre deux doigts, le contour de sa queue toujours
plantée en elle.
- Ça t'a plu hein ?
- Oui.
- Tu pourras revenir ; j'ai bien aimé aussi.
Il sentait sa queue ramollir. Elle resserra les doigts sur le
préservatif et malgré lui, il sortit définitivement, emportant celui-ci
avec lui. Elle plongea la main sous le siège avant et lui tendit un sac
en plastique dans lequel il se débarrassa du morceau de caoutchouc.
- Si tu le croises en partant, n'oublie pas de saluer mon mari...
Il balbutia un oui incertain, lui dit au-revoir en remballant sa queue,
et l'abandonna là, toujours vautrée sur la banquette, la chatte exposée
à l'air libre, tandis qu'il s'apprêtait à continuer son chemin. A
quelques pas de la voiture, la grande silhouette un peu chauve de son
mari, surgit d'une allée derrière un bosquet et l'arrêta :
- Vous n'avez pas regretté ?
- Euh... non...
- J'en étais sûr ; personne ne regrette le détour, personne...
assura-t-il de sa voix chaude et amicale. Qui refuserait de la
contenter ? Qui ?
- Je voulais justement... vous remercier...
- Mais c'est tout naturel bien sûr, protesta-t-il d'un ton débonnaire.
Vous savez, on vit dans un monde aujourd'hui... tellement mesquin,
tellement personnel, tellement égoïste... On ne pense plus qu'à soi
alors qu'il est si facile de faire plaisir, de ne pas s'enfermer ni
enfermer les autres dans des cages plus ou moins virtuelles...
Il avait, en disant cela, un air tellement bienveillant avec ses yeux
rieurs, sa moustache en balai brosse un peu ringarde tirant nettement
sur le gris, que Frédéric n'en croyait pas ses oreilles. Il pensa une
fraction de seconde que ce gars là était peut-être dans le vrai, que
celui-ci qui passerait pour un fou aux yeux du monde entier, était
peut-être le seul être sensé à des kilomètres à la ronde. Il en
demeurait interloqué. Le sens commun lui échappait. L'homme
poursuivit :
- Si vous avez des amis, n'hésitez pas. Ainsi avec des gens qui nous
ont été recommandés, nous avons plus de chance de tomber sur quelqu'un
de convenable. Ne cherchez pas à nous reconnaître, on n'est pas de la
région. Aux beaux jours, on sillonne la France à l’affût de la bonne
aubaine. On gare la voiture dans un petit endroit calme comme celui-ci
et on attend. Avec l'habitude, j'ai appris à reconnaître le genre de
personnes qui à la préférence de ma femme, même si elle n'est pas
difficile. Elle ne dit jamais non... On sera probablement là encore les
deux prochains week-ends puis on ira ailleurs, on n'a pas envie de voir
passer un défilé... D'ailleurs si vous en parlez à vos amis, qu'ils
s'arrangent entre eux pour ne pas venir aux même heures ; qu'ils
s'organisent... On sera là de quinze à dix-huit heures à peu près.
Qu'ils viennent seuls évidemment, nous n'apprécions pas les groupes. Si
leurs femmes souhaitaient... expérimenter la mienne, c'est tout à fait
possible qu'elles viennent de leur côté. Comme je vous l'ai dit, la
mienne aime tout et fait absolument tout ! Bien sûr vous êtes
aussi le bienvenu, je crois que ma femme a apprécié votre...
prestation. Ne traînez pas car ensuite, nous ne laisserons pas
d'adresse n'est-ce pas...
L'homme tendit la main à Frédéric comme quelqu'un de comblé parce qu'il
vient de retrouver un ami cher. Il rayonnait d'un bonheur quasi
spirituel. Frédéric la lui serra volontiers ; il tâcha d'être le
plus amical possible et lui fit même un signe de la main, en reprenant
sa promenade.
Il marchait droit devant lui, abasourdi et repu. Il ne savait plus quoi
penser de cette rencontre, de cet homme. Etait-il une espèce de saint,
faisant du partage et de la générosité une notion au-dessus de
tout ? Ou bien était-il un grand naïf un peu simplet ? Il ne
pouvait, avec les éléments qu'il détenait, se déterminer...
Incroyable !! Ce type lui avait offert sa femme, jolie, douce,
gracieuse et docile sans contrepartie, rien, dans l'unique but de lui
faire plaisir à elle. Incroyable !!! Et elle en redemandait... Et
lui-même ne participait même pas ! Il ne gagnait rien à tout ça,
rien d'autre que la satisfaction de faciliter l'assouvissement sexuel
de sa femme. Frédéric pensa tout de suite que son copain Alain ne le
croirait pas une seconde lorsqu'il lui aurait raconté toute cette
histoire. Il imaginait déjà sa tête ! Et quand il lui dirait que
lui aussi pouvait y aller !! C'était un peu comme d'avoir
découvert la caverne d'Ali Baba avec sa formule magique et la
possibilité d'en faire bénéficier ses amis. Alain finirait par le
croire, pensait-il. En tout cas, il finirait par y aller, pour voir,
pour être sûr.
Il termina le circuit de sa promenade, en proie à l'excitation, la joie
et la perplexité. Lorsqu'il mit le contact, il se décida à aller tout
de suite raconter cette histoire à son pote.
Évidemment,
même après l'avoir racontée trois fois, avec moult détails, son copain
Alain n'arrivait pas à y croire vraiment. Il ne comprenait pas comment
ce genre d'aventure pouvait être possible pour la bonne raison qu'il
n'avait jamais entendu en raconter de semblables. Il n'aurait pas été
plus incrédule si Frédéric lui avait confié avoir assisté à
l'atterrissage d'un OVNI. Mais, ayant tout de même en lui, une
confiance certaine ; comme il l'aurait fait pour le témoignage
d'une rencontre avec un vaisseau extra-terrestre, il prit la décision
d'aller se rendre compte par lui-même de la véracité de ses dires.
Sonia, la femme d'Alain, préparait une tarte à la rhubarbe dans la
cuisine ouverte tandis que les deux garçons causaient en sirotant une
bière. Elle participait de loin à la conversation, en lançant ici ou là
quelques remarques dubitatives.
- Mais tu es aussi, toi-même, invitée ! lui apprit Frédéric.
- Moi ? lança-t-elle dans une exclamation spontanée, tout en
sentant monter brusquement un frisson entre ses jambes.
- Oui, toi ou une autre. Son mari m'a affirmé qu'elle appréciait autant
les hommes que les femmes et que je pouvais élargir les invitations aux
femmes de mes amis, à la condition qu'elles s'y rendent seules...
- Han han... fit Sonia d'un air intéressé.
- Oh... Bon... reprit Alain, toute cette histoire me paraît peu
crédible... J'irai pourtant me balader par là-bas la semaine prochaine,
car Frédéric est un vrai copain dont je ne peux mettre en cause la
bonne foi. Je vous dirai ce que j'y ai vu ou pas. J'irai seul...
Évidemment, Sonia qui n'aime ni les promenades en forêt, ni les femmes,
n'ira pas. Je ne vois pas ce qu'elle pourrait y faire... D'autant que
si le bonhomme était un pervers qui souhaitait lui sauter dessus, elle
n'est pas de taille à se défendre...
Sonia regarda Frédéric, sourcils arqués, en faisant une sorte de moue
exprimant la perplexité devant les affirmations de son mari.
- Venant de moi-même, en sachant ce que j'y trouverais, tu crois pas
qu'il pourrait essayer d'abord, avant de me sauter dessus, de savoir si
je ne serais pas consentante ?
- Tu plaisantes bien sûr... Sonia n'aurait vraiment pas sa place dans
ce genre d'histoire glauque et scabreuse hein ? s'adressa-t-il à
Frédéric.
- Euh... non... fit celui-ci, pas forcément convaincu.
- J'irai en fin d'après-midi, dit Alain.
- Je passerai donc avant toi, en début d'après-midi, conclut Frédéric.
Sonia intervint :
- Et moi j'suis bonne qu'à faire des tartes ? leur lança-t-elle.
Si cette histoire est vraie, questionna-t-elle son mari, que comptes-tu
faire ?
- Mais... rien... rien du tout. Je continuerais mon chemin, comme...
comme les autres dont nous a parlé Frédéric. Sois tranquille...
- Mais ouais... c'est ça...
Et, en les ignorant superbement, elle sortit saisir l'arrosoir pour
rafraîchir les fleurs du jardin.
Alain s'enquit à voix basse :
- S'ils sont là ? Je m'y prends comment avec elle ? Je lui
fais quoi ? Je ne la connais même pas...
- Tu lui fais ce que tu veux, le rassura Frédéric. Vraiment ce que tu
veux. Tu n'es pas obligé de te lancer dans des grands discours ni de
t'embarrasser de fioritures superflues. Tu peux te pointer, lui écarter
les jambes, la baiser et te tirer. Personne n'y trouverait à redire, au
contraire... Ce qu'elle veut, c'est se faire enfiler...
- Ah bon... souffla Alain rasséréné.
Frédéric se pointa donc la semaine suivante, en début d'après-midi. Il
faisait beau comme le week-end précédent et tout était à sa
place : le monospace noir, les vitres légèrement baissées, la
portière entrebâillée. L'homme, cette fois-ci, était dehors, dans une
petite clairière un peu à l'écart et feuilletait un magazine, assis sur
une chaise longue non loin de la voiture. Il reconnut Frédéric et alla
au devant de lui :
- Ah, cher ami ! Content de vous revoir ! Comment allez-vous
depuis la dernière fois ?
- Très bien, merci. Et vous donc ?
- Mais... pareillement. Alors, un p'tit coup de revenez-y ? Oh...
je vous comprends ! Quand on y a goûté, c'est difficile de ne pas
être tenté par l'envie de recommencer, n'est-ce pas ? Et c'est
tout naturel d'ailleurs. Moi-même, j'y reviens sans cesse. Mais ça ne
lui suffit pas... Elle est insatiable je vous l'ai dit, constata-t-il
d'un air dépassé.
Puis retournant vers sa place avant de se replonger aussitôt dans la
lecture de sa revue :
- Allez, je vous laisse, vous connaissez le chemin...
- Merci d'avance, lui répondit Frédéric en se dirigeant vers l'écrin
que la voiture représentait maintenant pour lui.
Il avança la tête vers l'ouverture et dit bonjour à la fille dont il ne
connaissait même pas le prénom. D'ailleurs, le lui eut-elle appris
qu'il aurait été certain que ce n'était pas le vrai.
- Tiens, te revoilà ! Salut ! J'te plais ? fit-elle en
relevant sa jupe rouge vermillon qui dévoila une culotte ouverte
dernier cri dont regorgeaient les sites coquins de ventes sur Internet.
C'était un petit tanga de tulle noir, fin et transparent, partagé au
milieu par une bande nouée de satin rouge, ajouré à l'entrejambe et se
terminant par un joli nœud. Le genre de culotte qui ne prêtait pas à
confusion, la parfaite culotte de pute ou de celles qui s'en
revendiquent d'inspiration, qui n'a même plus besoin d'être baissée
pour se faire enfiler.
- Ah oui ! fit-il en connaisseur.
- Quand ce n'est plus la première fois que je viens dans un endroit,
que les gens risquent moins d'être intimidés, je me laisse aller à plus
de naturel...
- Mais tu as parfaitement raison, acquiesça Frédéric.
Il avisa sur le siège du passager, à l'avant, un gros sac de voyage à
moitié ouvert d'où s'échappaient les soieries entrelacées de pièces de
lingeries multiples et variées. Il songea que ce vaste sac devait
renfermer la collection complète des ses panoplies érotiques qu'elle
devait faire se succéder tout au long de l'après-midi. Il reconnut la
coiffe de ce qui devait être une tenue de soubrette car il entrevit
aussi le plumeau qui allait avec.
- Tu as envie ? interrogea-t-elle en écartant les cuisses, ce qui
fit scintiller l'intérieur de sa chatte fraîche de son rose humide le
plus intense.
- Oui, bien sûr.
- Alors ne lambine pas. Je t'attends... Regarde, je mouille déjà,
dit-elle en trempant son majeur dans le sillon de sa chatte et en le
lui mettant sous le nez.
Frédéric déballa le préservatif qu'il avait pris soin d'amener cette
fois-ci, se l'enfila en deux temps trois mouvements et se retrouva à
nouveau au fond de la jolie petite nymphomane. C'était toujours aussi
bon, c'était toujours aussi simple et aussi parfaitement ajusté. Cette
fille était faite pour recevoir des bites, c'était la raison de son
existence sur cette terre, en eut-il la révélation.
- Hiinn... hiinn... hiinn...
Et toujours la petite musique qui reprenait...
Avec elle, c'était pas compliqué. On avait qu'une chose à faire :
l'enfiler et la regarder se faire mettre, ses yeux brillants, curieuse
de voir s'affairer une bite entre ses cuisses, n'en perdant pas une
miette, cherchant au fond de vos yeux, l'effet qu'elle produisait,
rayonnante de votre affolement, de votre souffle court, de votre
cadence qui s'accélérait, replongeant le regard au centre de sa culotte
étudiée pour la faire briller encore davantage et pour dompter
l’impétuosité des queues qui la chevauchaient à perdre haleine. Avec
elle, qu'y aurait-il eu à faire de plus excitant que de la
bourrer purement et simplement ?
Il vint éjaculer des torrents au fond de sa capote hydrodynamique.
Il était seize heures. La femme d'Alain se gara dans le petit
renfoncement que leur avait indiqué Frédéric et, continuant à pied,
elle se trouva très vite à l'endroit qui tournait dans le sentier et
menait à la voiture noire. Elle gravit la pente douce et l'homme que
lui avait décrit Frédéric ne tarda pas à s'avancer vers elle, après
l'avoir aperçue de la fenêtre ouverte de sa voiture.
- C'est moi que vous cherchiez ? la questionna-t-il.
- Euh... oui...
- Alors, si vous êtes au courant parce qu'on vous a renseignée, je vous
laisse, je vais me promener un peu plus loin. C'est là... indiqua-t-il
de la main, en désignant la portière entrebâillée, à l'arrière de la
voiture.
Il se détourna et s'éloigna dans le chemin qui montait. Sonia se
dirigea vers la portière. Frédéric lui avait décrit la fille. Elle
n'avait jamais eu de relation avec une femme, mais ça lui disait
d'essayer, surtout avec une fille qui avait l'air prête à se mettre à
disposition. Elle tira un peu la porte et put admirer la jolie
frimousse de « l'insatiable ». Elle était allongée sur la
banquette arrière, les jambes un peu repliées à cause du manque
d'espace et elle se caressait lentement la chatte, une main passée sous
sa culotte, un léger sourire énigmatique aux lèvres. Sonia hésita un
instant et lui dit bonjour. Elle répondit « Bonjour » d'un
ton amical, mais rien de plus. Sonia ne savait pas trop comment
commencer. La fille lui proposa :
- On peut aller dehors si vous voulez.
Sonia acquiesça. Alors la fille de la voiture passa son bras sur la
plage arrière et attrapa un plaid ainsi qu'une sacoche avant de sortir.
Elle indiqua de la main « Là-bas ?... », en la prenant
par l'autre main pour la conduire plus profondément dans la forêt. A un
endroit qu'elle connaissait sûrement, elle étala la couverture et
s'allongea en plein milieu en s'accoudant. Elle souriait en regardant
Sonia, toujours sans rien dire. Sonia se dit, en contemplant sa jolie
petite jupe écossaise de collégienne d'autrefois, qu'une si belle
occasion ne serait sûrement pas prête de se reproduire... Sonia
s'agenouilla près d'elle et commença par l'embrasser au coin des
lèvres. Elle avait vraiment un très joli visage, gracieux, fripon et
enfantin. Elle l'embrassa vite à pleine bouche. Elle exhalait des
senteurs de sexe un peu fortes, sûrement celles des bites ou des
chattes qui étaient déjà venues se frotter à elle avant son arrivée.
Mais elle décida de ne pas y attacher d'importance. La seule chose qui
comptait était de goûter à cette petite dévergondée si appétissante,
même si elle avait déjà été bien utilisée en cette fin d'après-midi.
Ses yeux avaient toujours l'air de sourire, avaient toujours l'air
content. Sa peau élastique était bonne à embrasser, à sucer, à lécher.
Celle-ci lui mit la main à la chatte. C'était la première fois. Par
dessus sa culotte, elle lui massait l'entrecuisse avec douceur et
effleurements. Puis, elle glissa un doigt sous le tissu et le lui
enfonça dans le vagin tout en lui croquant gentiment les lèvres.
Ensuite, elle sentit son doigt lui élargir l'entrée en exerçant des
tractions latérales. La petite effrontée affichait un sourire qui
s'épanouissait de plus en plus, sûre et heureuse des émotions qu'elle
faisait naître. Elle lui pétrit un peu les seins puis l'invita en
s'allongeant sur le plaid tout en l'attirant par les cuisses :
« Viens te faire lécher... ». Sonia se laissa faire,
l'escalada et se retrouva perchée au-dessus de son visage. Elle vit sa
langue suivre, à droite puis à gauche, le pli extérieur de sa culotte
comme pour la préparer d'avance à ce à quoi elle allait avoir le droit.
Elle mouillait à fond, toute à ce plaisir nouveau qu'elle s'était
autorisée à expérimenter. Elle remonta la jupe écossaise de la p'tite
délurée qui se trémoussait puis elle vit trois doigts écarter sa propre
culotte sur le côté tandis qu'une bouche gourmande s'ouvrait et tirait
la langue. Elle n'avait plus qu'à s'affaisser un peu pour se faire
remplir la chatte de cette langue fraîche et vive qui attendait qu'elle
vienne d'elle même se faire laper. En attendant, sa partenaire
renversait la tête sur le côté et lui léchait alternativement
l'intérieur de chaque cuisse. Elle la pressa : « Viens te
faire rafraîchir... ». N'y tenant plus, Sonia bascula doucement
son bassin vers le bas pour sentir cette langue douce s'engouffrer pour
tapisser toute sa chatte. Elle l'excitait en la parcourant d'amples
mouvements de va-et-vient qui s'agrémentaient par moments, de
délicieuses vrilles ascendantes le long de son vagin ou de petits
titillements suaves de son clitoris. Sans se relever, sa jolie compagne
mis la main sur un collier de boules anales rangé dans la sacoche. Il y
en avait quatre rose bonbon d'un peu moins de deux centimètres, reliées
par un cordon en plastique souple. L'experte en jeux sensuels commença
par lui ouvrir l'anus de ses mains et à le lui lécher en l'humectant
abondamment de salive. Ensuite, elle lui enfonça la langue dans le
conduit en effectuant des aller-retours lents, larges et profonds.
- Détends-toi bien, je vais te faire plaisir petite débauchée !
Sonia plongea alors la tête entre les cuisses ouvertes de sa compagne
et lui embrassa le pourtours de la chatte de petits baisers légers et
tendres. Petit à petit, elle se recentra et promena sa bouche humide
sur les petites lèvres de son amie d'un jour.
La petite libertine, de son côté, après avoir léché la première boule
qui brillait comme de la laque, la présenta à l'entrée de son anus.
Elle appuya doucement et la jolie pastille de Sonia commença à
s'élargir délicatement. Sonia commençait maintenant à ressentir des
sensations nouvelles et intéressantes de ce côté-ci de son bas-ventre.
La jolie brunette appuya encore et la boule s'enfonça entièrement dans
son anus. Elle l'accompagna en même temps en poussant de son index,
pour lui faire gagner du terrain. Sonia sentit cette chose ronde
grimper dans son intérieur en lui procurant des sensations étranges
mêlant gêne corporelle provoquée par le corps étranger, et plaisir
intense d'être ainsi exposée et de se faire fouiller tout au fond
d'elle-même par ces perles de joie qui étaient comme un prolongement de
sa partenaire. Elle sentit à nouveau une langue agile comme une
anguille se faufiler dans son anus et lui déverser des paquets de
salive puis à nouveau, une forme ronde forcer délicatement sur sa
rondelle. C'était la deuxième boule.
- Ne t'inquiète pas, lui dit la petite voix du dessous, c'est rien du
tout, ça rentre tout seul. Ensuite, quand elles y seront toutes, je te
lécherai la chatte bien comme il faut.
Elle appuya fermement et la deuxième boule partit rejoindre la
première. Sonia commençait à s'y faire ; elle s'étonnait juste que
ça grimpe si facilement tout seul en elle.
- Tu as un très joli petit cul et c'est un plaisir que de le
remplir ! lui apprit la petite voix.
Ce disant, elle enfourna la troisième boule.
- Plus qu'une, murmura-t-elle. Sois tranquille, je tiens bien la
boucle ; elles ne risquent pas de se perdre...
Elle enfila à nouveau sa langue bien profond, injecta de la salive en
quantité et inséra la dernière boule avec autant de délicatesse que les
trois autres.
Sonia sentit l'intégralité du petit train rond progresser dans son anus
puis, quand tout fut bien en place, une traction en sens inverse de
l'experte petite vicieuse lui rappela clairement que quelqu'un menait
la danse.
- oooOOOHH !! fit-elle.
- Retourne-toi dans l'autre sens, lui ordonna la fille, que je t’inonde
bien la chatte.
Sonia s'exécuta et se retrouva, toujours à cheval sur elle, mais avec
sous les yeux, le haut du visage de sa suceuse. Celle-ci se mit à la
brouter de tous les côtés en asticotant frénétiquement son clito par
moments. Ça commençait à être vraiment bon. Quand elle la sentit bien
chaude, prête à décoller pour de bon, elle tira imperceptiblement mais
continument sur la boucle d'extraction des boules. Celles-ci se firent
donc entraîner vers la sortie en imprimant leur formes courbes tout au
long du canal où elles étaient rangées. Sonia haletait. Et les yeux de
sa compagne riaient du bonheur qu'elle lui causait. Elle tirait et elle
léchait en même temps ; elle était partout à la fois... Soudain,
Sonia se bloqua dans un long spasme paroxysmique lorsque la dernière
perle fut extraite de son cul. Elle s'écroula sur sa partenaire qui la
renversa sans tarder et vint elle-même chevaucher tranquillement son
visage. Sonia vit cette forêt de poils qui la surplombait et, reprenant
ses esprits, chatouillée par l'odeur de sexe que répandait la chatte
qui ondulait au-dessus d'elle, elle ouvrit la bouche comme si elle
mourait de soif dans le désert. La jeune libertine se frotta alors à sa
bouche, d'abord doucement, puis vite assez vigoureusement. Le plaisir
montait dans son corps comme un feu qui se propage. Pour assouvir sa
chatte, elle était experte et infatigable. Elle s'arc-bouta et jouit
sur Sonia déjà vaincue.
-
C'était tellement bon que je souhaite vraiment rester pour aujourd'hui
sur cette dernière saveur dont tu m'as rassasiée, confia la jolie
brunette à Sonia quelques minutes après. Il y a trois semaines que nous
venons régulièrement ici. C'est un maximum pour ne pas commencer à
ressentir la lassitude de l'habitude. Après ton départ, nous quitterons
définitivement l'endroit pour de nouvelles rencontres stimulantes.
J'espère que je t'aurai laissé entrevoir un paradis fait de sensations
différentes...
- Merci, c'était très réussi, vraiment délicieux, répondit Sonia avec
une pointe d'envie à propos des audaces de sa vie.
Elle se dit qu'en effet, des relations de hasard et sans lendemain
avaient le mérite de n'avoir pas le pouvoir de beaucoup décevoir...
Puis elle se prit à rêver...
Alain
arriva en fin d'après-midi et prit sans le savoir, la place de sa
femme, à l'ombre des châtaigniers. La lumière s'était faite
orangée ; la forêt s'assoupissait dans le relâchement de la
chaleur qui se faisait moins intense. Il descendit et s'aventura dans
le sentier aux merveilles. Sa décision était prise, il ne comptait pas
nouer de relation particulière avec le couple libre. Il allait la
baiser, se la faire vite fait, juste pour le fun et repartir sans
s'attarder. Un petit plaisir qui ne porterait vraiment pas à
conséquences... Il reconnut le tournant que Frédéric lui avait décrit
et s'engagea dans l'allée. Puis, sur la droite, la petite place
ombragée où aurait dû se trouver le monospace noir... Mais... Rien...
Pas plus de voiture que de créature de rêve en dessous affriolants. La
simple torpeur d'une fin d'après-midi forestière, verte et silencieuse.
« Bien sûr...», se dit-il. « Je'm suis fait avoir, j'ai cru à
ses bobards ! Sacré Frédéric ! Après tant d'années, il arrive
encore à me faire marcher... ».
Il poursuivit sa promenade, pour ne pas avoir l'air trop idiot à son
retour, et profita du moment pour apprécier les charmes de la nature.
Quand
il rentra chez lui, il trouva Sonia et Frédéric en train de siroter une
bière, tranquillement allongés dans les transats. Le sien n'attendait
plus que lui.
- Alors ? S'enquit Frédéric, sourire aux lèvres.
- Gros malin ! Tu m'as bien eu !
- Quoi ? fit-il, tu ne les as pas vus ?
- Arrête ! Voir quoi ? Tes hallucinations ? Le mirage de
tes fantasmes ? Allez ! Je'n t'en veux pas. Cette promenade
bucolique était fort agréable quand même. Mais tu avais l'air tellement
sincère. J'y ai vraiment cru ! Et après tout, cela aurait pu être
vrai...
- Mais je t'assure ! J'y suis allé. Ils y étaient en début
d'après-midi ! Et... J'ai remis ça avec elle. J'te promets !
Sonia intervint :
- Frédéric ! N'en rajoute pas. Les plaisanteries les plus courtes
sont toujours les meilleures.
Et, regardant son mari d'un air compatissant :
- Mon pauvre chéri. Il y a longtemps que tu n'étais pas allé te
promener seul... Ça t'apprendra à trop écouter ton farceur de
copain !! Allez, viens boire une petite bière, tu l'as bien
méritée. Et ne pense plus à tout ça...
Alain s'assit donc sur son siège tandis que Sonia se levait pour lui
ramener sa bière. Elle lui servit le liquide ambré en inclinant son
verre pour ne pas produire trop de mousse et le lui tendit avant de se
rasseoir elle-même.
La mine un peu désappointée, il but à petites gorgées, tentant de se
consoler avec les petites bulles. Frédéric sourit à Sonia qui lui
rendit son sourire.
Une fois que Frédéric les eut quittés, elle déclara :
- Tu sais, ses balivernes libertines m'ont donné des idées... Ça ne te
dirait pas qu'on fasse pour de vrai comme dans ses inventions ?
© Rouvière, 2012