Mes nouvelles sont des nouvelles, je pense, de
qualité, que j'essaye de rédiger avec style et nuances.
Rien à voir avec les pseudos textes qui fleurissent ici ou
là et qui ne sont que prétexte à aligner de longues suites
de mots-clés piochés dans le registre sexuel, et dont
l'effet troublant est proche du degré zéro sur l'échelle
érotique.
Pourquoi la pornographie devrait-elle n'être que de bas
étage ou de seconde zone ? Pourquoi ne pourrait-elle pas
être littéraire ? Quand on voit comment et par quoi est mû
notre monde, on comprend que le sexe, et donc aussi la
pornographie, sont trop importants pour les laisser à de
parfaits imbéciles dénués de toute finesse; qu'on doit
leur réserver la place qui leur est due, pour les traiter
en toute noblesse, eu égard à l'influence considérable
qu'ils ont sur nos vies.
L'organe majeur de la sexualité, nous affirment les
scientifiques, est le cerveau, incontestablement. Car
c'est en lui que naît, croit et qu'explose le feu
d'artifice de l'orgasme. La plus belle histoire
pornographique est donc celle qui raconte quelque chose,
une rencontre, des sentiments, des sensations, une
histoire, avec des émotions, une affectivité, des
réflexions, parfois profondes. Mais cela, tout le monde le
sait déjà...
Les choses sont ce qu’on en fait, et le sexe,
comme l’énergie nucléaire, peut être une source
prodigieuse de bienfait ou un moyen de destruction massif.
Quand une nouvelle est dérangeante, violentes ou
choquantes, j’ai voulu dénoncer l’abus sous toutes ses
formes, et le danger d’une absence de limites. J’ai voulu
dire qu’on ne doit jamais oublier qu’on vit avec des êtres
humains qui ne sont pas que des objets, et à qui l'on se
doit de faire un minimum attention.
Une précision… Je n’ai rien à voir, mais alors
rien, avec les a priori qu’on pourrait avoir à propos d’un
auteur d’écrits pornographiques…
En souhaitant qu'ils vous plaisent...
Antoine
Rouvière